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Le Papillon d’Art
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  • Ici on parle d'Art de manière générale (en fait, on parle surtout d'histoire de l'art, de technique artistique, on retrouve des interviews de peintres, des créations, des vidéos de dessin, des anecdotes). Bref, on parle d'Art de manière ludique.
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25 avril 2019

Le Steampunk (jour des 4 ans)

En 2016, j'ai écrit un article sur le genre artistique qui me plit le plus. cet article n'étant plus au niveau de ce que je publie aujourd'hui, voici un nouvelle version :

1. Qu’est ce que le Steampunk ?

 Etymologiquement, le Steampunk vient de la fusion des expressions :

- « Steam » (traduction anglaise de vapeur), qui renvoie aux machines mécaniques fonctionnement au charbon et à la vapeur.

- « Punk » (les voyoux) en rapport à « l’esthétique » Punk des années 60’ et 80’

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Il s’agit d’un faux courant historique, développé à des fins artistiques. Il qui dépeint un monde qui, à un moment donné, a pris un autre embranchement que la continuité que l’on connait (comme les rails d’un train). On appelle cela une uchronie. Le scénario le plus connu démarre lors de le Révolution Industrielle (deuxième moitié du XVIIIème) et le détournement se fait au moment de l’invention de l’électricité. Dans ce scénario Steampunk, l’électricité n’est pas devenu la principale source d’énergie et le monde s’est développé autrement. Un autre scénario populaire veut que l’uchronie démarre suite à un évènement apocalyptique (type guerre mondiale) et que l’univers Steampunk se déploie dans une société en reconstruction post-appo. 

 

Le Steampunk prend donc sa source dans la période de la Révolution Industrielle, ainsi que l’époque Victorienne en Angleterre, ou la Belle Époque en France

Même si une grande partie du genre est développé en Angleterre, le  Steampunk trouve ses origines dans la culture Française, via l’univers des romans de Jules Vernes, et les imageries de George Méliès. En Angleterre, on le retrouve dans les univers de H.G Wells.

Au final, s’il devient un genre (ou sous genre de Science-Fiction) au début des années 80’ avec de premières grandes œuvres (cinéma, littérature), il n’est réellement popularisé dans la Pop-Culture que depuis la fin des années 2000.

Codes du Steampunk :

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Le Steampunk étant lié aux machine mécaniques à vapeurs qui, vont devenir des élément bio-mécanique censé compenser, voir améliorer les capacité physiques des citoyens. On retrouve alors comme élément récurent des engrenages et pièces mécaniques, montres et cadrans divers, premières lampes à filament, lunettes de soudeurs, outils

Les tenus font référence à ceux existant en période victorienne et Belle Époque, qu’on appelle aujourd’hui Vintage, (costume, vestes et chapeau, corset et jupes), de nombreuses pièces d’étoffes étant remplacé par du cuir (inspiration Punk) assortie aux pièces bio-mécaniques dont je parlais plus tôt.

* couleurs dominante : noir, olive, bordeaux bleu canard, violet, blanc, beige, moutarde, bref, des couleurs plutôt sobres, (peu de couleurs vive) et qui ne jurent pas avec les tons de cuir. La présence de certains motifs « art déco » peut être en adéquation.


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Enfin, le Steampunk est souvent associé à l’univers de la « magie », le vaudou, la prestidigitation, l’alchimie et la médecine, d’où la présence d’élément et d’objets de chimie et d’alchimie  et d’anciens outils médicaux.

 

 

 

 

 

Steampunk : plus qu’une esthétique, un genre à part entière ?

Je vais évoquer cette question sur l’intégration du genre en France (où la Fantaisie et Science-Fiction à encore du mal à émerger).

On peut se mettre d’accord sur le fait que le Steampunk est une vraie esthétique reconnue (rien qu’à voir les créateurs qui l’ont adopté jusqu’en faire un style de cosplay).

Quand à le définir comme un genre a part entière : le genre a encore été peu exploité et est encore ouvert, ou peut s’adapter à d’autres genre (on le verra dans les œuvres).

Cela dit, Il est encore principalement développé dans la littérature (qui permet de faire travailler l’imaginaire du lecteur et donc plus simple pour le populariser qu’en art visuel).

 

Grandes œuvres populaires :

 Métrages et animations[1] :

Le film « Wild Wild West », qui cumule l’univers (période) l’esthétique, et des codes. Dans ses fiches techniques, le film assume totalement le genre Steampunk.

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- « Hugo Cabret » (Scorcèse, 2011). Raconte la vie d’un orphelin qui vie dans une gare (gare Montparnasse) dans les vielles années et qui va rencontrer un fabriquant d’automate, lié a George Méliès. Le film utilise des codes du genre, sans que le steampunk y soit utilisé comme esthétique seule.

hugo cabret

 - Chez Disney « La Planète au Trésor » (peut être la première œuvres  « Steampunk » que j’ai pu voir) ou « Atlantis » (adaptation de Jules Vernes), « La princesse et la grenouille »,  qui renforce le lien entre Steampunk et vaudou.

planète au trésor

- Myazaki : « le Château Ambulant », « le Château dans le Ciel », ai-je besoin d’en dire plus ? 

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- « Sherlock Holmes » (film de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr) la période de Holmes est en plein dedans. Le film utilise le Steampunk pour donner cette image de période pré-industrielle, propice au développement de l’histoire.   

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- Tim Burton et son univers « étrange et macabre » , est un bon interprête d’une imagerie que l’on peut qualifier de proche au Steampunk. On peut le voir dans des films comme « l’Étrange Noël de Mr Jack », « Miss Pérégrine et les enfants particuliers », et même « Charlie et la chocolaterie » (mais en beaucoup plus coloré).

- L’univers magique de la saga « Harry Potter », renforcé par les films « Animaux Fantastiques », qui donne une esthétique Steampunk au monde des sorcier du passé. Dans l’univers des sorciers, la magie remplace l’énergie électrique.  

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Jeux vidéo :

Comme la littérature (mais qui n’est pas un art visuel), le jeux vidéo permet de mettre en place des univers plus détaillé, riche et réaliste que le cinéma.

Les deux licence phare sont : « Bioshock Infinity », (embranchement industriel), et « Fall-Out » (embranchement post-appo).  Beaucoup d’autres jeux sur les thèmes des deux embranchements en utilisent les codes.

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Créations artistiques :

Dans le monde de l’Art, de nombreux artistes, l’iconographie étant la première forme visuelle (illustrant les récits et inspirant les métrages et l’animation) :

- Sam Van Olffen et sa série d’artwork « Métroville ». Un enfant de Montpelier qui a grandi dans le monde de la Fantaisy et qui se passionne pour le post-appo/ steampunk

- Vincent Sambuko, un peintreparticulièrement inspiré par les représentations mixant l’homme et les machine.

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- A Nantes, on retrouve aussi les fameuse machines de l’Ile. Des merveilles de mécanique dont certains pantins qui laissent imaginer les possibiltés de la bio-mécanique, propre au Steampunk.

 

 Adaptation  IRL :

Parler des adaptations steampunk ne serait pas sans citer le GN (Grandeur Nature), des communautés qui se forment pour pratiquer une forme de jeu de rôle mais dans la réalité (en le croisant avec l’art du cosplay). Certaines communautés/rassemblements permettent de faire vivre le genre développant un univers riche et en respectant les codes. 

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             Je me suis posé cette question qui engendre un réel débat parmi les plus investis. Son statut d’esthétique n’est plus a démontrer, car telle qu’elle est intégré dans la pop-culture, elle est identifiable. Mais elle sert encore trop de « décors » pour les œuvres actuelles (surtout au cinéma) et reste un sous genre de la Science-Fiction. Toute les œuvres que j’ai cité ici ne sont pas des œuvres du « genre Steamunk », mais en emprunte les codes, s’inspirant des initiateurs du genre.

 Néanmoins, le Steampunk commence à se démocratiser comme un genre avec la popularisation de son concept.

Je pense qu’on peut faire un réel parallèle avec de la « Fantaisie », largement popularisé par les œuvres et adaptations de J.J.R Tokien et J.J.R Martin.

Si vous êtes arrivés jusque là et que mon travail vous intéresse, je vous met le lien d'un album sur toute mes créations Steampunk:

https://drive.google.com/open?id=0B2o1ZZXpRBBFV2w2aFhQUnFvU0U

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[1] Difficile de trouver des œuvres cinématographiques française connues/de qualité. Je me limite donc à des œuvres néanmoins sortie en France

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