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Le Papillon d’Art
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  • Ici on parle d'Art de manière générale (en fait, on parle surtout d'histoire de l'art, de technique artistique, on retrouve des interviews de peintres, des créations, des vidéos de dessin, des anecdotes). Bref, on parle d'Art de manière ludique.
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14 juin 2016

Le Musée de l’Insolite

 

Quand on visite un musée, on a tendance à promener notre regard de tableaux en tableaux, sans chercher à en comprendre la réelle signification. On se dit que les œuvres classiques se comprennent du premier regard, et que les œuvres contemporaines n’ont aucun sens.

Nous allons découvrir des peintures classiques, qui ont un sens peu commun, pour peu qu’on s’y intéresse deux minutes. Bienvenu dans la première salle d’un musée virtuel, remplis d’œuvres toutes plus insolites.

  1. Un musée dans le musée :

Saviez vous que le Louvre possédait des portes secrètes vers de galeries encore inconnues ? Pour y accéder, il suffit juste de traverser ce tableau :

 

Capture d’écran 2016-06-14 à 11

Bon en vrai j’ai essayé, mais je n’ai pas réussi et maintenant le gardien me regarde d’un sale œil.

Plus sérieusement, la première question que nous sommes en droit des nous poser, c’est « pourquoi le mec c’est amusé a peindre un tableau représentant une galerie, plutôt que de faire un galerie de tableaux ? »

On ne peux que féliciter l’artiste pour sa technique (on reconnais aisément la plupart des monuments de Rome, si touristique aujourd’hui) et l’utilisation d’une méthode encore peu répandu a l’époque : le trompe l’œil.

Au final, est ce qu’on doit considérer ce tableau comme une simple œuvre, ou comme une multitudes ?

« Galeries de vues de la Rome antique », Giovanni Panini, entre 1754 et 1757, le Louvre, Paris

https://fr.wikipedia.org/wiki/Galerie_de_vues_de_la_Rome_antique

 

 2.    Illusion :

Capture d’écran 2016-06-14 à 11Capture d’écran 2016-06-14 à 11

 

C’est un simple tableau de deux hommes debout qui nous regardent, et à première vue, rien de très intéressant. J’jusqu’à ce que l’on remarque une forme allongé sur le bas du tableau. La forme n’évoque rien de connu alors on commence à tourner autour de la toile, à regarder sous tous les angles jusqu'à trouver le bon. Et la, surprise, un crane humain nous apparaît.

En fait, quand on regarde la peinture de plus prêt, avec le contexte de création, on peut remarquer une foule de détails qui permettent de donner du sens au tableau. Ce crâne dissimulé est peut être une clé pour signaler au spectateur qu’il faut faire attention au détails.

« Les Ambassadeurs » Hans Holbein, 1533, National Gallery, Londres

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amb...

 

 3.    A l’intérieur de la scène :

Quand un regarde un tableau, on a toujours du mal à s’imprégner, à vivre la scène représentée, on est qu’un regard exterieur. Ce tableau, qui montre le combat de David contre Goliath, a cette particularité qu’il est peint à double face.il n’est donc pas exposé sur un mur comme tous les autres, mais au centre de la galerie, sur un pied, ce qui permet de tourner autour pour pouvoir observer la scène sous un autre angle. Le sentiment d’immersion est accentué par le fait d’un léger décalage temporel entre les deux images, comme si la scène avançait d’une face à l’autre nous donnant l’impression de tourner autours des deux lutteurs.

Capture d’écran 2016-06-14 à 11Capture d’écran 2016-06-14 à 11

 

« David tuant Goliath » de Daniele da Volterra, 1555, le Louvre, Paris

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_et_Goliath_%28Volterra%29

 4.    Quand un simple tableau cache un grand secret :

Contextualisons : Nous sommes en pleine révolution françaises. L’église Saint-Louis-des- Jésuites est profanée et des cœurs de rois/reines sont dérobés par un certain Louis-François Petit-Radel.

Selon la légende, Martin Drölling aurais acquis plusieurs cœurs (notamment ceux de Philippe d’Orléans, d’Anne d’Autriche, de Marie-Thérèse et du duc de Bourgogne)  venant de vol, et les aurais utilisés en peinture

Capture d’écran 2016-06-14 à 11

En réalité, si on mélange des cœurs avec de l’alcool et des plantes, ont pouvait obtenir une substance, la « Mummi » (très rare et chère) qui permettaient de donner un glacis incomparable aux tableaux. Drölling aurait utilisé cette substance sur plusieurs de ces tableaux, dont « l’intérieur d’une cuisine » tableau qui représente une scène de vie quotidienne dans une famille de classe populaire.

On ne sait pas si cette légende est vraie mais grâce à « l’intérieur d’une cuisine » Drölling est aujourd’hui  exposé au Louvre, alors qu’il était très peu connu de ses contemporains (« À peine si l’on retenu le nom de Drölling » Louis Aragon, 1981).

 « L’intérieur d’une cuisine », Martin Drölling, 1815, le Louvre, Paris

http://dumas.ccsd.cnrs.fr/file/index/docid/556601/filename/Laetitia_Levrat_-_Martin_Drolling_1.pdf

 5.    Une étrange maladie :

Faisons une expérience : Imaginez vous dormir. Vous vous réveillez brusquement, vous ouvrez les yeux, mais vous n’arrivez pas à bouger vos membres. Quelque chose bloque sur votre poitrine et vous empêche de reprendre votre respiration. Vous paniquez, et, cherchant la cause de ce problème, vous distinguez une forme plus ou moins humanoïde, assise sur votre torse, caché dans l’ombre.

Enfin, vous parvenez à bouger une phalange, et tout disparaît, vous pouvez à nouveau bouger et respirer normalement.

 Capture d’écran 2016-06-14 à 11

Cette sensation est un trouble du sommeil bien connu, et proviens lors ce que votre esprit s’éveil alors que votre corps est encore en sommeil profond. Dans cet état, tous vos muscles sont détendus et votre respiration est lente, mais vous êtes conscient et cela créée un paradoxe. Paradoxe que votre cerveau va résoudre en imaginant que quelque chose d’extérieur vous bloque et vous écrase.

Voilà, plutôt que de passer deux heures à vous décrire le tableau, je vous met juste l’image et vous laisse interpréter avec la petite expérience de tout à l’heure.

 

 

« Le Cauchemar », John Henry Fuseli, 1780, instituts des Arts, Détroit

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Nightmare

 

 

Un petit bonus, un monochrome bleu par Yves Klein, impossible à reproduire parfaitement (la couleur est même protégée par un brevet). Ce que vous voyez donc en image n’est pas la vraie couleur, alors je vous invite à vous déplacer si vous voulez le voir en réalité.Capture d’écran 2016-06-14 à 17

 

IKB 3 (International Klein Blue), Yves Klein, 1960, musée Beaubourg, Paris

https://fr.wikipedia.org/wiki/International_Klein_Blue

 

J’espère que cette visite vous a plu et vous dit à bientôt pour d’autres œuvres particulièrement insolites.

 

 

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