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Le Papillon d’Art
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  • Ici on parle d'Art de manière générale (en fait, on parle surtout d'histoire de l'art, de technique artistique, on retrouve des interviews de peintres, des créations, des vidéos de dessin, des anecdotes). Bref, on parle d'Art de manière ludique.
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21 septembre 2016

DRAMA Interview, Pablo Picasso

"une version audi est dispo ici : 

https://drive.google.com/open?id=0B2o1ZZXpRBBFWWQ0RWJmTHVOcTg

J’ai l’honneur de recevoir aujourd’hui l’un des plus grand artiste du XIXème/XXème siècle, peintre espagnol, pionnier du mouvement cubiste, le créateur du tableau « Guernica » que vous avez déjà tous vu quelque part, Pablo Ruiz Picasso.

 

Roger: Bonjour Mr Picasso,

Mr Picasso: Je vous en prie, appelez moi Pablo

Roger : d’accord Pablo. Donc, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, racontez nous rapidement votre parcours. Vous êtes né le 25 octobre 1881 en Espagne…

Pablo : Tout à fait, . Mon père était prof de peinture dans l’école des Beaux Arts de Barcelone.

J’ai commencé à peindre mes premiers tableaux à 8 ans au moment ou ma sœur est tombée malade. En fait, je me suis dit que je peindrais jusqu'à ce qu’elle guérisse.

Roger : et c’est drôle de se dire qu’en condamnant sa vie à faire une activité, on peut en devenir un maitre.

Pablo : Effectivement, mais à l’époque je ne le savait pas encore. J’ai commencé mes études d’art à 15 ans, à l’école de mon père, et sans vouloir me vanter, j’étais déjà un excellent élève. Ma mère m’a d’ailleurs révélé un jour que mon premier mot avait été  « lapize », ce qui en espagnol signifie crayon.

Un ans plus tard, je quitte Barcelone pour les Beaux-Arts de Madrid (l’académie Royal San Fernando, qui a vue notamment passer Salvador Dali) mais là encore, les études n’étant pas mon fort, je n’y reste pas. Je préfère aller travailler à la campagne comme paysan dans la ferme d’un ami à moi, un métier qui me permet, en parallèle, d’exercer mes talents de peintre.

Roger : vous avez eu différentes périodes artistique, la période bleu (mélancolique), la période rose (romantique) et enfin la période cubique/surréaliste qui a permis de vous épanouir en tant qu’artiste. Est ce que vous pouvez nous en parler ?

Pablo : le premier tableau qui lance cette période est « les demoiselles d’Avignon » où je représente un groupe de femme mais dans un style très différent de celui auquel je suis habitué. C’est ce qu’on a appelé plus tard le cubisme. J’ai du en faire de nombreux essai avant le tableau final, pour qu’il rende parfaitement comme je le souhaitais.

 

Roger : Vous avez eu quand même eu une longue période de peinture « classique » pourquoi avoir si brusquement changé de style ?

Pablo : Je suis passé au surréalisme pour pouvoir mettre en pratique ma vision d’artiste. Mais en Art, il y a des étapes à respecter, vous savez. Le véritable artiste apprend les règles, maitrise les règles, et peut enfin briser les règles.

 

Roger : Est ce qu’on peut parler un instant de votre tableau  « Guernica », peut être votre œuvre la plus connu, que chaque collégien a étudié en cours d’art plastique.

Pablo : j’ai peint cette fresque en 1937 durant la guerre civile espagnole de 1936. Elle représente le bombardement d’un village par les forces de la dictature. Cette peinture, à la différence des autres, n’est pas un objet de décoration, mais plus un instrument de guerre (au même titre que les œuvres de propagandes qu’on peut voir depuis la seconde guerre mondiale). La peinture représente autant les horreurs de la guerre que ma haine envers cette période. Pour la petite anecdote, je m’en suis servi pour narguer le régime Nazi, en les faisant se mettre à la place de la figure de l’agresseur.

 

Roger : Et pour en revenir à votre histoire personnelle ?

Pablo : La suite est assez banale, J’ai été marié trois fois durant ma vie, j’ai continué a peindre énormément de tableaux, (il en reste d’ailleurs environ un millier qui n’a pas encore été retrouvé). Et enfin, je meurs en avril 1973 à 91 ans, d’une embolie pulmonaire, dans mon Château de Vauvenargues (en France).

 

Roger: Pour rebondir sur l’actualité, ou on a vu récemment réapparaitre un de vos tableaux volé, Imaginiez vous avoir autant de succès après votre mort ? Et est ce que vous trouvez que votre héritage est bien géré par vos descendants, alors qu’ils ont du se battre pour l’obtenir ?

Pablo: Pas vraiment, je n’ai jamais espéré devenir aussi connu, j’arrivais à vivre de ma passion de la peinture.

Mais c'est apparemment le lot d'un certain nombre d'artiste. Regardez Bach par exemple, il était à peine connu de son vivant mais sa popularité a explosé après sa mort. Je suis juste surpris du prix auquel se vendent mes tableaux, alors que j’étais capable d’en faire une dizaine par jour.

Quand à parler de la façon  de la façon dont mes descendant ont gérés mon patrimoine, je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir avant ma mort, et je trouve qu’ils s’en sortent bien.

Surement qu’une partie de mon travail est en train de pourrir dans des greniers, et j’aurais peut être espéré que tous mes tableaux soient exposés à la vue du plus grand monde, mais de toute façon ça ne me regarde plus.

J’espère que mes héritiers sont heureux de ce que je leur ai laissé.

 

Roger: notre interview touche malheureusement à sa fin. Je vous remercie de m'avoir accordé du temps pour répondre

Pablo: Pas de quoi, vous savez, la où je suis, je n'en manque pas.

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