Le Street Art dans Paris

Paris est une ville que beaucoup considère comme très artistique.

Effectivement, on retrouve un grand nombre de musée d’art pour tous les styles et de toutes les époques.

Mais la ville peut être aussi considéré comme un grand musée à ciel ouvert, où les œuvres sont exposées au fil des rues… Je vous invite, le temps d’une balade, a me suivre pour que je vous présente les tableaux de ce grand musée.

Bien sur je ne peux pas vous parler de tous, mais je ferai de mon mieux pour vous parler des plus connues, ainsi que de mes coups de cœur perso. (vous pourrez partager vos découverte dans les commentaires)

- Nous commençons notre balade par un grand dessin sur un mur, un dessin de chat en jaune/orange, avec des petites ailes blanches sur le dos, et un grand sourire qui rappelle le chat de Cheshire. l’artiste, Mr Chat a fait récemment polémique en étant condamné a 3 mois de prison a cause d’un de ses graph. Il a échappé a cette peine, mais à quand même du payer 500€ d’amende. Mr Chat : rue des Thermopyles (14e), rue Foyatier (18e), 22 rue Daumesnil (11e), 133 rue du Faubourg du temple (10e),

- Nous nous rendez maintenant chez Gainsbourg, rue de Verneuil (6e). Sur la façade d’un hôtel particulier de la rue, des milliers de fans et d’artistes viennent rendre hommage, par des  graffs, au chanteur qui mourut là en 1991. Dans ce quartier chic, ce mur est un peu en décalage, et il est donc impossible de le rater.

- Prenons maintenant le métro 6. le long de la ligne, Boulevard Vincent Auriol (13e). on observera les façades des immeubles. Car plusieurs façades des immeubles du quartier sert de support à de grandes fresques, peinte par différents artistes comme Obey, C215 ou Invader (dont on reparlera plus tard)

- depuis 2007, une association d’artiste, le MUR, a repris un ancien affichage publicitaire rue Oberkampf (11e), et l’utilise comme support pour des fresques. Il s’agit d’une forme d’art éphémère car une nouvelle fresque est réalisé tous les quinze jours (ou tous les mois), par différents artistes de l’association.

- Il existe dans la ville plusieurs rues dédiés au street art et qui sont aujourd’hui entièrement graphées, rue Denoyez, rue de l’Ourcq (20e), rue Henry Nogueres (19e), passages du marché, (10e), la butte au caille (13e)

- en déambulant dans la ville, vous avez forcément déjà vue des « Space Invader ». Ce sont de petites icones représentant des éléments de pop culture, pixélisés que l‘on retrouve a pleins de coins de rue, sur les colonnes ou au dessus de panneaux de rues. C’est le genre d’œuvre de street art qui nous saute aux yeux au moments où l’on s’y attend le moins. Mais j’en ai trouvé pont de Bir-Hakeim (15^e), rue de la Huchette, rue Mouffetard (5^e), Quai des Tuileries (1^er). Elles sont a la base réalisés par l’artiste Invader, mais d’autres artistes ont aussi joué le jeu.

- On peut trouver aussi, bien caché, plusieurs œuvres de Clet Abraham, un artiste qui détourne les panneaux de signalisation (par exemple un panneau sens interdit sur L’avenue des Champs Elysées (8e), et d’autres, avenue Ledru Rollin, (12e), rue Pierre Lescot (1^er) ou rue de la butte au cailles (13e). L’artiste « expose » également ses œuvres dans les villes du monde entier.

- Gregos est un artiste qui applique des moules de son visage peint sur des murs et des objets urbains (boite aux lettre, panneaux…). Ses visages sont toujours peint avec des couleurs vives, surement pour qu’on puisse les distinguer. Il y a plus d’une centaine de visages répartis dans la ville, mais j’en ai repéré Passage des Abbesses et aux alentours de Montmartre (18e), rue Xavier Privas (5e).

on dit aussi que les gregos peuvent révéler des messages :

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- rue Sauval (1er) ce qui est insolite, c’est que les poteaux de cette rue sont habillés avec de curieux vêtements de laine colorés. C’est le « yarn bombing », une forme d’art qui investit les rue en recouvrant le mobilier urbain d'ouvrages à base de fil : bancs, escaliers, ponts, mais aussi des éléments de paysage naturel comme les troncs d'arbre, ainsi que les sculptures dans les places ou les jardins.

L'un des objectifs est d'habiller les lieux publics en les rendant moins impersonnels, en les humanisant et en suscitant la réaction des passants. C’est un mode d’expression qui étonne car ce n’est pas le plus courant dans le street art.

-  On reste dans le domaine du poteau, en se rendant rue Piemontesi (18e). Oui, les poteaux de cette rue sont peints selon le style de différents artistes qui ont vécu a Montmartre : Picasso, Toulouse Lautrec, Renoir, Gauguin, Valadon, Duchamp, Van Gogh, Matisse, Modigliani. Cette œuvre est une commande du conseil de quartier, et est signé le Ciklop, un artiste qui a un faible pour ceux qu’il appelle les « potelés ».

- Pour finir, je ne vais pas vous parler d’une œuvre, mais de lieux qui ont quand même un lien avec l’art dans la ville. Il y a plusieurs dizaines d’années, des artistes de rue se sont regroupés dans des lieux abandonnés, des squats qui leurs servaient de logement et d’atelier. Aujourd’hui, la plupart de ces squats ont été racheté par la ville, et les artiste qui y restent payent des loyers. Le plus connu est le 59 Rivoli, (59 rue Rivoli), ou les frigos (rue des Frigos, 13e). Vous pouvez même entrer visiter le 59, et pourquoi pas discuter avec les artistes qui y travaillent.

Cette petite visites est terminé, j’espère qu’elle vous a plu et que vous ne regarderez plus la ville autrement lors de votre prochaine balade. N’hésitez pas à mettre en commentaire si vous connaissez d’autres lieux ou d’autres œuvres que je n’aurais pas cité.

Comments

[Paul London]

pour aller plus loin (1) : http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/photo/20170912.OBS4532/grand-format-balade-street-art-dans-paris-regarder-la-ville-autrement.html